Psalm 9
Doom Metal
1984
The Band | The Music | The Rest |
Eric Wagner : Vocals | 1. The Tempter | Metal Blade / 3984-14068-2 |
Rick Wartell : Guitars | 2. Assassin | Runnin' Time 43:26 |
Bruce Franklin : Guitars | 3. Victim Of The Insane | |
Sean McAllister : Bass | 4. Revelation (Life Or Death) | EAC v0.99pb5 Secure, No C2, Disable Cache |
Jeff Olson : Drums | 5. Bastards Will Pay | Ape Monkey's Audio 4.05 |
6. The Fall Of Lucifer | Winrar 3.90 + 5% Recovery | |
Official | 7. Endtime | |
MySpace | 8. Psalm 9 | All Scans@300dpi |
WikipediA | 9. Tales Of Brave Ulysses | Size: 300MB splitted into 2 files |
Chroniques
(LordsOfWinter.com)
Formé en mille neuf cent soixante dix neuf à Chicago, Trouble fait partie des pères fondateurs du doom metal, surtout au sein de cette scène américaine, au même titre que Saint Vitus et Pentagram, ayant influencé moult formations et surtout se distinguant à l’époque par sa thématique religieuse allant à contre sens de toutes les formations ouvertement satanistes. Le quintet fut même le premier à utiliser l’appellation White Metal pour décrire sa musique. Après avoir enregistré quatre démos, dont une en live, le groupe trouva enfin une maison de disque, et pas de moindres, Metal Blade Records. S’enfermant au studio Track Records en février mille neuf cent quatre vingt quatre, Trouble sortit la même année ce premier album, éponyme, mais plus connu sous le nom de Psalm 9, en référence à la citation se trouvant au dos de la pochette.
Sur cet album, Trouble pratique un doom metal assez particulier si l’on prend les référentiels contemporains que sont Saint Vitus et Pentagram, et même d’une certaine manière assez déroutant justement par son particularisme. En effet, si bien évidemment l’influence d’un Black Sabbath est palpable à l’écoute de cet album, avec un riffing allant dans ce sens, ce qui surprendra avant tout c’est la mise en avant d’influence heavy metal, notamment celle d’un Judas Priest, avec de temps à autres quelques réminiscences des années soixante dix dans certains passages. Le quintet alterne donc entre passages bien lents et lourds avec d’autres beaucoup plus rapides et incisifs, comme c’est notamment le cas sur The Tempter ou l’excellent Victim of the Insane. Il faut toutefois reconnaître que les transitions ente ces deux facettes de la musique du quintet sont parfaitement réalisées, le tout s’enchainant remarquablement bien.
Et c’est justement dans cette originalité que le groupe se distingue très bien et s’avère même le plus intéressant, dans la mesure où il est assez novateur. En effet, en juxtaposant ainsi des parties rapides à d’autres beaucoup plus lentes, le quintet mettait surtout ces dernières en relief. Car il ne faut pas s’y tromper, l’ambiance sur cette album est assez pesante, en tout cas chargée d’émotions et de spiritualité, évidemment. Cela dit, des titres assez rentre dedans comme Assasin et surtout ce brûlot qu’est Bastards Will Pay, uniquement dans un registre up tempo, contrebalancent quelque peu avec la teneur générale de cet opus. Il n’en demeure pas moins que, d’une certaine manière, les américains préfiguraient bien l’epic doom metal d’un Candlemass dans sa bivalence entre doom metal et heavy metal. Surtout, Trouble apparaissait ici comme un groupe assez séminal à plus d’un titre.
En effet, outre cette alternance rythmique qui sera repris plus tard, tant chez des formations d’epic doom metal que de doom metal extrême, le groupe se distinguait aussi par les harmonisations développées par ses deux géniaux guitaristes que sont Bruce Franklin et Rick Wartell et qui viennent souvent agrémenter leurs excellents riffs. Ce principe d’harmonisation sera ainsi souvent repris dans la scène doom metal extrême des années quatre vingt dix. Il faut d’ailleurs noter que les deux guitaristes s’exécutent souvent dans des duels de soli, dignes de Judas Priest, donnant ainsi cette coloration inhérente au heavy metal. L’on ajoutera également qu’ils étaient particulièrement inspirés sur cet album, proposant des riffs vraiment jouissifs. D’ailleurs, la production de cet album possède un petit cachet délectable laissant à penser que cet album aurait été enregistré durant la décennie précédente.
D’une durée moyenne, les compositions présentes sur cet album sont remarquablement bien écrites, faisant montre d’un groupe maîtrisant son sujet, et s’ouvrant parfois à quelques influences plus psychédéliques. Et il faut avouer que pour une première réalisation, le groupe a vraiment fait très fort, faisant montre déjà d’une rare maturité. En effet tout s’enchaine à merveille sur cet album, avec notamment des moments de bravoure comme The Tempter, Victim of the Insane et Psalm 9. L’instrumental Endtime permet d’ailleurs aux deux guitaristes de s’exprimer librement. A tout cela s’ajoute bien évidemment l’excellence du chant d’Eric Wagner, l’une des plus belles voix du doom metal. Possédant un timbre de voix assez éraillé, et qui joue aussi pas mal dans l’identité même du groupe, il se démarque surtout par l’intensité de son chant qui répond parfaitement aux thématiques de ses textes, souvent ouvertement religieux.
Il va sans dire que ce premier album est un véritable coup de maître et mérite amplement son statut de disque culte. Psalm 9 est un effet une des pierres angulaires du doom metal ayant influencé de nombreuses générations de musiciens, pas seulement dans le doom metal d’ailleurs. En dehors de l’héritage conséquent qu’il a laissé derrière lui, c’est surtout un album parfait, ne comprenant d’ailleurs aucun temps mort, ni même de passages superflus. Original, assez étoffé, le doom metal pratiqué par Trouble pourra certes dérouter par son ouverture vers d’autres courants musicaux, mais ravira tout amateur de metal racé et particulièrement bien léché. Dans tous les cas, ce Psalm 9 est sans doute de loin le meilleur disque de Trouble, et s’avère à ce titre totalement indispensable.
(Destination-Rock.com)
Au début des années 80, la NWOBHM a fait des ravages dans le cœur des jeunes metalheads américains, submergés par le tape-trading de masse venu remettre en cause la conception même du terme heavy metal dans leur contrée. Les mastodontes du rock US, Boston, Kiss, Ted Nugent et consorts paraissent d’un coup plus mort que jamais. La nouvelle vague anglaise déferle et les américains, comme à leur habitude, ne tarderont pas à exploiter le filon. La côte californienne se prend de passion pour la vitesse et le thrash ne tardera pas à naître. Coté Est, sous l’impulsion de groupes tels que The Obssessed (Baltimore), Pentagram (Virginie) et Trouble (Chicago), le heavy se fait pesant, ralenti et sombre. Un gimmick musical affublé en 1986 du dénominatif ‘‘doom’’ d’après le premier album de Candlemass (Epicus Doomicus Metallicus), considéré comme le premier album véritablement doom de l’histoire du genre.
Mais l’écoute de Psalm 9, point de départ d’une longue et intégrale carrière pour Trouble légitime la paternité offerte au quintet de l’Illinois pour ce qui est du riff lourd. Paru 2 ans plus tôt que le Candlemass suscité, cet opus permet aisément de trouver le chainon manquant entre les tempos alourdis de Black Sabbath et le style pratiqué par les doomsters de tout poil depuis le milieu des années 80.
L’histoire de Trouble est finalement assez banale ; Formée à l’aube des 80’s, la bande à Eric Wagner joue quelques reprises de Black Sabbath, Angel Witch ou Witchfinder General (dont l’influence – surtout visuelle – sur la scène doom est trop souvent occultée) avant de s’attaquer à leur propre vision du heavy metal, faite d’alternance entre accélérations fulgurantes et pesanteur absolue. Psalm 9, leur premier opus a été enregistré par Bill Metoyer (à qui l’ont doit pas mal de disques cultes, à commencer par les premiers Slayer) à Los Angeles et est publié via le label Metal Blade Records.
Le son de cet album reste sujet à d’interminables discutions auprès des puristes tant les titres de ce premier effort sont sinistres à entendre. Le metal de TroubleEric Wagner achève d’ailleurs de semer le désarroi dans l’esprit du néophyte venu ici comprendre les prémisses du mouvement. Mal mixée et déraillant immédiatement lorsqu’il monte dans les aigus, le jeune chanteur a bien du mal à se montrer à niveau. Il lui faudra d’ailleurs plusieurs albums pour corriger le tir. Reste que ce dernier transcende de son organe des titres tels que ‘‘Revelation (Life Or Death)’’ ou l’éponyme ‘‘Psalm 9’’. Cette dernière prend par ailleurs des allures de grand-messe métallique et marque les esprits avec ses multiples changements de rythme.
L’unique single du disque – dont le succès confidentiel de l’époque rajoute à l’atmosphère magique de l’album – ‘‘Tales Of Brave Ulysses’’ est une reprise de Cream, passionnante dans l’écrin étouffant que lui confère le son de Trouble.
Premier des trois albums que Trouble publiera chez Metal Blade, Psalm 9 est unanimement reconnu comme la quintessence de cette période. Il faudra pourtant que le groupe patiente jusqu’en 1990 et l’album éponyme (produit par Rick Rubin et publié via son label Def Jam) pour rencontrer le succès escompté.
A noter que le présent album a bénéficié d’une réédition intéressante en 2006 via Escapi Music. Ici point de titres bonus mais un DVD regroupant interview d’époque et prestation en condition live (un peu comme lors de Top Of The Pop). On regrettera par ailleurs que la voix d’Eric Wagner soir aussi mal mixée, malgré le fait que les bandes aient été retouchées.
Reviews
(Amazon.com)
"Psalm 9", recorded in 1984 is THE album that started not only Trouble's legacy but the 80's doom revolution. After Sabbath (Ozzy-era), Witchfinder General and Angel Witch all vanished from the doom scene, everyone thought that doom metal was just that...doomed. Everyone thought it was dead, until one band came along and that was Trouble. With Eric Wagner's soaring A+ vocals and the Priest/Sabbath-esque double guitar combination of Franklin and Wartell, they not only revolutionized the scene (along with Candlemass and St. Vitus among others at the time)this highly underrated metal band influenced a generation of doom bands to follow. This is their first, and in my opinion, best album ever. Very creative at the time, as well. Faves include the speed demon and sinister "Bastards Will Pay", the ultra-heavy riff that makes you wonder why Iommi never thought of it, "The Tempter" (which includes evil as hell vocals), the brilliantly moody epic "Victim of the Insane" which is my all-time favorite Trouble song. "Revelations (Life or Death)" has that early-Sabbath feel to it. "The Assassin" has early great Priest written all over it, and the Cream cover "Tales of the Brave Ulysses", which is so far better than the original version that its unbelievable. If you're a doom metal fan, or just plain heavy metal fan I suggest you get this now! Other albums I suggest are "Run to the Light", "Plastic Green Head", plus the two out-of-stock albums "Manic Frustation" and their 1990 self-titled album.
(rocknworld.com)
It is difficult to comprehend just how revolutionary a band like Trouble really is. When it first dropped into music shops during 1984, the band's Psalm 9 was very unorthodox. Though always lumped into the doom category, Trouble proved on Psalm 9 that there was more to their sound than Black Sabbath adoration. Rather, the highly symbolic nine tracks on Psalm 9 featured plenty of low-groove just like Sabbath, but Trouble added a sense of plodding, psychedelic wonder to the proceedings, coupled with a tendency to break out into shockingly fast portions of righteous riffage. This trance-inducing "proto-thrash" sound endeared them to many, and in some ways altered the way doom was composed and played in the underground for decades to come.
All of the above would have been enough reason to reissue Psalm 9 twenty-two years later. However, there is another piece to the Trouble puzzle. The fact remains that when Psalm 9 first came out in 1984, it was one of the only openly Christian (yet decidedly heavy) metal albums of that time. Even as early as Trouble's formation in 1979, most people had already pegged heavy metal as the music of Satan himself. Centered on the very Psalm after which it was named, Psalm 9 drew a line in the sand and for the first time made Christianity seem well, badass. I'm not a religious guy by any means, but I kid you not when I'd say you'd be a moron for ignoring Psalm 9 solely on the basis of its Christian themes. In fact, I think part of the reason this album has always been such a cult-classic simply as one could expect it to be watered down or preachy, when in reality it slays. Trouble seem to taunt listeners on this one with their abundant talent, wearing their faith with pride and sounding every bit as vital as more secular bands.
"The Temper" shows this righteous majesty in full effect right away. Trouble were (and still are) a band who realized doom as a genre is totally immersed in the concept of misfortune as well as the actual doom of the music's atmosphere. "The Tempter" wafts in like a hint of brimstone and sulphur from Hell, then proceeds to alternate between spacey periods of unholy offerings courtesy of Satan himself and periods of thrashing fury in response. It is not unlike Jesus rebuking his apostles, crying out "GET BEHIND ME SATAN" with true anger.
"Assassin" is considered by many to be a doom metal classic, and with great reason. The song sounds for all the world like a muddier, slower, NWOBHM anthem, and trust me when I say it slays. Dealing with issues of murder and divine retribution, the song harries your ears again and again with divebombing riffage. Especially important is how relevant the song is today; in a world where people pervert religion to serve murderous ends on an almost daily basis, the song's message still resounds with a frighteningly modern clarity.
"Victim of the Insane" has some of the album's most fist-pumping, Earth-shaking grooves. Reeking of classic Black Sabbath but having a more ethereal psychedelia, "Insane" swells with an organ-like choral backdrop and exudes a sense of authentic holy fury. This sense of Godly justice is very "eye-for-an-eye" and redefines just what makes Trouble such a respected doom act in the first place.
"Revelation (Life or Death)" drops out of heaven like a pillar of fire, attacking with dirty and raw intensity. The song later unleashes a swarm of locus harmonics that bite and sting with pitch-y irritation. After this, the song ends on a kinder note, a melodic drift into oblivion finishing the track. Lyrically, it deals with the tyranny that Satan has over our world and how God overcomes it with his grace. It ends up being a ballsy, rocking sing-along stomped down the Devil's throat, and pretty wicked metal too.
The highlight of the album is next as "Bastards Will Pay" explodes from the middle portion of the disc. If a cautious metalhead wants to know how a Christian act can headbang with the rest of them, check out this monster. It attacks right off the band with a killtastic riff and goes right for the jugular. In many ways, it is kind of scary hearing how much of the song's composition owes to the thrash metal movement that would spawn later in the decade; things here are definitely ahead of their time. Or so you'd be wise to think, until the band rips things like a hooked fish on a motorline right back into a passage of prehistoric doom laden with Biblical wrath.
The chugging "Fall of Lucifer" is streamlined, steely doom of the highest quarter. A blistering solo nestled in the body of the song really brings out the fullness of the crushing metal, not unlike a fine wine that goes particularly well with a rare delicacy. Even more intriguing is the overall positive feel one cannot help but notice while listening to it. The jaunty finish line sprint of up-tempo doom towards song end may be amongst doom's most legendary riffs, and as an avid doom fan, I can say it has influenced later bands as diverse as Reverend Bizarre, Sleep, and Ogre.
Next up we have a winding instrumental in "Endtime." Dark spacial realms are conjured for the band to hide in and again and again they jump out to surprise you. Be it behemoth guitars, twisting lightning strikes of percussion, or some mighty bass work, every member gets their own time to shine in "Endtime." Ironically enough, despite its instrumental nature this song comes across as one of Psalm 9's most passionate pieces of music. It as if the world is really ending, and Trouble got to play the last song we mortals get to hear as the whole rotten ship goes down. Did I mention they do a damned fine job?
The title track of "Psalm 9" starts with a TRUE DOOM reading of that very Biblical verse, and tons of sinister background effects. When the song finally goes into Saurian trudge, replete with blazing guitar licks, one can't help but raise the horns....or better yet, flash the cross. By now, the band has perfected what at the time was a totally new take on the doom genre---slowing down its descendants in NWOBHM and Thrash back to the original tempo of putrid doom that Black Sabbath invented. It all sounds so fluid and natural that you won't believe it was penned back in 1984, and that must be a definite sign of the album's overal lasting power.
Closing the disc is a cover of Cream's "Tales of Brave Ulysses." I have never enjoyed Eric Clapton much, but Cream is passable in my book and this version of the song is obviously a bit heavier than Clapton's own. It still manages a lighter, more free-form tone than what the rest of the album has, and is perhaps freed from the overal claustrophobia of doom. This happier tone and the fact it isn't really related to the rest of the album make it stick out a bit, and in my opinion, something else should have closed the opus. Despite these minor faults, the song is still slick and it is definitely a fun cover if nothing else. Solid stuff.
All-in-all, Psalm 9 is a groundbreaking album on all fronts, be they spiritual, cultural, or musical. Converting an honest, passionate, and fearful reverence of God to doom was an excellent idea, and one that has inspired all sort of similar bands to this day, most notably Place of Skulls. Meanwhile, the band's ambitious take on the tempo of doom allowed for the genre to stretch itself a bit and realize it isn't always about being slow, but being all manner of speeds leading into VERY slow. Combining all these with fire and brimstone lyrics coupled with righteous fury, Psalm 9 ends up being a heavenly album and every bit as vital now as it was on first release. Hear the good word, and check this out.
Rapidshare
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