(ActuMusic.com)
Faites chauffer le moteur et ressortez les couleurs de votre club de motards préféré, Little Caesar est de retour !
Qui ?
Comment, vous n’avez jamais entendu parler de ce gang de tatoués ? Vous connaissez certainement Ron Young, leur chanteur, sans le savoir... Il s’agit de l’un des bikers qui se prend une avoine par Arnold Schwarzenegger au début de Terminator 2 ! Et oui, le monde est petit.
Outre cette participation prestigieuse à l’un des meilleurs films fantastiques de tous les temps, Ron Young est donc également la voix de Little Caesar, responsables en 1990 d’un album éponyme à la limite de la perfection. Du rock de biker comme on dit, mêlant blues et hard rock sur un fond de soul torride (leur reprise du « Chains of Fools » d’Aretha Franklin reste une référence du genre), « Little Caesar » s’écoute sur la route, sans casque, avec un paquet de mouches écrasées sur les dents tant il est impossible de ne pas afficher un sourire béat à l’écoute de cette musique éprise de liberté.
L’histoire paraissait belle, mais malheureusement leur second album (« Influence » - 1992) ne rencontra pas son public. Il faut dire qu’il ne cassait pas trois pattes à un canard non plus ! Résultat, on pensait le groupe disparu des highways pour toujours, un beau souvenir envolé dans un nuage de poussière du désert californien...
Or , surprise, voilà que Little Caesar nous revient en 2009 avec un album au titre évocateur, « Redemption », titre fort judicieusement choisi tant le résultat est à la hauteur des attentes. Comme si les quelques vingt ans depuis « Little Caesar » n’avaient jamais existé, Ron Young et sa bande nous offrent le petit frère de leur premier album, construit sur la même structure. Dix titres, deux ballades (« Redemption » et l’excellent « That was yesterday » fort à propos) et deux reprises mixées dans un medley hallucinant (« Every picture tells a story » de Rod Stewart enchaîné au « Happy » des Rolling Stones), le tout bien au chaud dans un écrin de rocks sauvages aussi rutilants que les chromes d’une Triumph, inspirés par les Stones (encore eux) ou Creedence Clearwater Revival ( « Same Old Story »).
La voix de Ron Young est toujours aussi rocailleuse et chaude, comme quoi c’est vraiment des conneries ce qu’on raconte sur le Jack Daniel’s et le groupe derrière lui est au taquet malgré les changements de line-up . Seul petit bémol à l’affaire, le disque est introuvable en France, vous serez obligés de le commander par internet ou de l’acheter sur iTunes, tout comme le reste de la discographie du groupe par ailleurs. Un scandale ! Au lieu d’importer à grand frais les premiers albums de Michael Bolton, nos disquaires feraient mieux d’écouter ce « Redemption » histoire de hâter la leur...
Y’a urgence !
(SleazeRoxx.com)
Talk about stepping into a time warp. Little Caesar always represented 'substance over style', which probably led to their commercial failure in the hair-spray fog of the late 80s, and with Redemption, the band's first new material in 17 years, it sounds as if time has stood still over all these years. An endless stream of middle-aged musicians have returned in the last few years with dreams of recapturing the magic that they once (or never did) possessed, but few have managed to do it as well as Little Caesar. Of course few bands have a vocalist with the talent of Ron Young, whose bluesy and soulful voice always set this band at the top of the hard rock heap.
The only things missing from the current version of Little Caesar are guitarist Apache and the long flowing hair. The sound is practically identical to what they sounded like ages ago. They were never the heaviest band in town, and they still aren't. What they are, and always have been, is a rhythm and blues rock band that writes quality songs.
Redemption kicks off with "Same Old Story", a song previously found on the band's odd-n-ends collection This Time It's Different, and is a great way to ease into things. From there we get taken through a course of Little Caesar 101. "Supersonic" rolls right along before the soul starts pouring out on "Loving You Is Killing Me". "Witness Stand" keeps things going with a steady and groovy guitar riff throughout before Ron Young shows how a ballad should be properly handled with "Redemption", a song that has a Manic Eden feel to it. Next up is one of the best tracks on the CD, "Sick And Tired", which finds the band at their heaviest followed closely by "Real Rock Drive" which stutters due to a lackluster chorus. The band shows their heartfelt side on two of the last three tracks, closing off this great release in fine fashion.
Little Caesar have always managed to set themselves apart from the crowd, and continue to do it today. The band decided to release Redemption on their own, apart from the pressures and influence of record companies. It is no longer about fame and fortune for the members of Little Caesar, it is simply about releasing quality music to the fans that remember them. We as fans should be thanking them for this release, and every other musician that once had teased-hair and tight pants should use Redemption as the blueprint for how a band should stage their comeback.
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