(ProgressiveWaves.com)
Bruce Kulick n’est pas ce qu’on pourrait appeler un foudre de guerre lorsqu’il s’attelle à sa carrière solo. Ex lead Guitar de Kiss pendant 13 ans, d'Union et d'ESP (Eric Singer Project) et actuellement Lead au sein du Grand Funk Railroad, cet homme au pedigree impressionnant n’avait en effet proposé à ce jour que deux albums, « Audiodog » en 2001 et « Transformer » deux ans plus tard. Pour ce troisème essai studio, c’est en toute logique qu’il s’entoure de ses amis de longue date et partenaires de ses nombreux projets : Gene Simmons de Kiss, Corabi de Motley Crüe, Eric Singer mais aussi les grands Tobias Samett et Steve Lukather. Les fans de Kiss et autres grosses pointures du genre y jetteront une oreille à coup sûr.
Difficile pourtant de chroniquer cet album qui possède un feeling très rock et d'autres interventions vocales et guitaristiques divines sur une trame de fond un peu bancale. Pour celui qui ne s’en trouve pas perturbé pour autant ou parvient à surpasser cette impression d’imbroglio, cet album va très certainement se révéler une bonne surprise en ce début d’année 2010 et trouver une place régulière sur la platine. Pour les autres, « BK3 » laissera une impression un peu frustrante suivi d’un probable désintérêt.
Kulick vante les mérites de cette nouvelle production en mettant la guitare au centre de son projet. Elle est selon ses mots "la glue de ce BK3, là où la cohésion manque au niveau du chant". Dès le départ, le guitariste est clair et honnête sur ce point. Et j’ajouterais malheureusement qu’il n’y a pas que la diversité des chanteurs qui fragilise l’album mais aussi, et un peu par écho, les genres parfois éloignés : AOR, Rock, Heavy, relents punk ou West Coast, 80’s et 90’s. Et c’est souvent le cas d’albums ponctuels pondus sur plusieurs années.
Avec un passage de relais incessant derrière le micro, cet album déstabilise. Surtout quand on passe d’un chanteur de la trempe d’un Corabi sur la douce/amer « No Friend Of Mine » ou même d’un Doug Fieger à celle de Kulick. Même si le gars semble avoir fait de gros efforts, sa voix tire certains titres vers le bas comme sur l’introductif « Fate ». Bien que possédant un refrain sympathique et une pêche d’enfer, les couplets parlés, et un peu trafiqués vocalement pour combler un manque de technique, viennent raboter le relief. Dommage, car ce titre tout en énergie possède un refrain des plus agréable. C’est tout aussi flagrant sur la pourtant jolie et lumineuse ballade AOR « Final Mile » et « And I Know », titre très 80’s doté de chœurs sur mesure et qui rappelle un Ace Frehley ou un Cheap Trick. Il faut souligner aussi que pour passer derrière un Tobias Samett très rock n’roll, qui sublime « I’m The Animal » d’un chant habité et sauvage, il faut en avoir, et ce constant effet de montagne russe chagrine l’écoute. Donc oui, le vrai fil rouge de cet album est bien la guitare ! Cette dernière est partout et apporte indéniablement à l’ensemble. Les interventions de Bruce sont calées et d’à propos, sans jamais écœurer l’auditeur.
Ainsi, des titres comme « Fate », « No Friend Of Mine » et « I’m The Animal » contiennent des parties de guitares furieuses et étourdissantes. Le court solo qui conclu le moderne « Hand Of The King » chanté par le fils de Gene Simmons, à la voix grave et éraillée, nous laisse sans voix. Non pas qu’il soit ébouriffant, mais simplement posé là où il faut et exécuté avec conviction. Et que dire de ce « Life » final, ballade à la Toto transcendée par ce passage celtique ou guitare et whistle se complètent en parfaite harmonie.
Ce sont ces instants de génie, doublés de certaines prestations vocales plus qu’agréable (Doug Fieger et ses intonations à la Harrison illuminent « Ditry Girl ») qui peuvent faire oublier les premières impressions mitigées et justifier définitivement l’achat de BK3, fruit assez rare d’un grand musicien. Pour les plus réticents, ajoutons que cette galette contient deux titres instrumentaux, et pas des moindres. « Between The Line » voit Kulick partager la guitare avec un Lukather en grande forme. Et même si la rythmique derrière est bien moins torturée que sur les productions de l’ex-Toto, le mélange efficace des deux styles en fait un titre unique. « Skydome », titre bonus, est une sorte de jam assez jouissive, à mi-chemin entre Lukather et Hendrix, dans laquelle Kulick se lâche et fait sauter, enfin, un cadre parfois trop propre.
Finalement, même s’il manque parfois cette petite étincelle qui transforme un bon riff ou un bon refrain en une bonne compo, Bruce Kulick semble tenir avec BK3, sa revanche.
(HardRockHideOut.com)
Former KISS guitarist Bruce Kulick has released his third solo effort, BK3 on February 2nd. I have always felt that Bruce Kulick is the most under rated guitar player KISS ever had. On this new disc, Kulick gets to strut his stuff not only on the six string, but vocally as well. He isn’t without help on BK3, as this CD is loaded with guest stars, including Gene & Nick Simmons, Tobias Sammet, John Corabi and more.
BK3 starts off with a pretty credible rocker,”Fate”. Kulick dishes out some pretty cool guitar licks and does a solid job vocally as well. His voice reminds me of Gene Simmons, who ironically handles the vocals on the following song, “Ain’t Gonna Die”. I prefer “Fate” to “Ain’t Gonna Die”. Overall, both songs have a gritty edge that remind me of the later KISS releases with Kulick.
Kulick’s former band mate John Corabi handles the vocals on “No Friend of Mine”. This song made me regret missing Crabby perform with his solo band when they came to Dayton, Ohio a few weeks ago. This song grows on me more and more with every listen.
Nick Simmons sings on the tune “Hand of the King”, and I must admit, I didn’t really care for his vocals very much. I don’t know if this is the first song he has ever sang on or not. His voice is not unlike his father’s but just doesn’t work for me on this tune. The guitar work is great on “Hand of The King” , but overall I thought this song was forgettable. “I’ll Survive” is the second song that Kulick sings on, and much like the previous track, it just falls flat.
The biggest surprise guest on BK3 is the Knack’s Doug Fieger. I haven’t heard anything from the Knack in ages, and found his vocals on “Dirty Girl” quite enjoyable. This song is one of BK3’s highlights.
Kulick takes over on vocals for “Final Mile”. This is a slower tune that has a southern rock vibe. It isn’t perfect, but I have grown to like after a few plays.
“I’m The Animal” features not one, but two guests. Tobias Sammet from Edguy handles the vocals, while Eric Singer from KISS plays the drums. Kulick ups the ante with some stellar fretwork. Sammet truly delivers with his vocal performance. This is easily one of the best songs on BK3. I absolutely love this tune.
“And I Know” is an upbeat, catchy song that deserves a lot of airplay.
Steve Lukather struts his six string prowess on the instrumental “Between The Lines”. While I am not a huge fan of instrumental songs, I must admit that Lukather’s playing is outstanding.
BK3 is closed out with Kulick’s final vocal performance on “Life”. For whatever reason, I didn’t really care for Bruce’s vocals on this song. The music is good, but the vocals kill it for me.
So, should you buy BK3? If you are a die-hard Kulick, or Union fan, you will probably want to pick this up. Overall, I thought this CD did not feel like a very cohesive effort. The song styles are varied, and some of the guests do more harm than good. There are some cool moments on the CD, but I was hoping for more from Bruce Kulick and company.
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