Hello Motherfucker!
Sludge/Stoner
2001
The Band | The Music | The Rest |
Jonah Jenkins : Lead Vocals | 01. Nipplemoutain Clampdown | Overcome Records / over 007 |
Darryl Shepard : Guitars | 02. After the Riot | Runnin' Time 35:06 |
Jeff Turlik : Bass | 03. I don't Bleed (For you) | |
Zeph Courtney : Drums | 04. Fear and Loathing Everywhere | EAC v0.99pb5 Secure, No C2, Disable Cache |
05. Names on Walls | Ape Monkey's Audio 4.05 | |
06. Inri | Winrar 3.90 + 5% Recovery | |
07. Muscledog Shot | ||
08. Not Okay | All Scans@300dpi | |
09. Burntout Technics | ||
10. She (Misfits Cover) | Size: 304MB splitted into 2 files | |
11. Fix me (Black Flag Cover) | ||
12. Jealous Again (Black Flag Cover) | ||
13. We are 138 (Misfits Cover) | ||
14. Gimme Some Action (Fear Cover) |
Chronique
(JMGrosse.blogspot.com)
Fuck !
Je me réveillais parfois en pleine nuit avec l’envie d’écouter ce disque tellement ce son de guitare m’obsédait...
Cette version européenne est à la base un CDEP 7 titres sorti chez Tortuga auquel a été ajouté ce que ces tordus de ricains avait appelé un companion CD qu’il fallait acheter à part, en plus de “Hello Motherfucker ! “. Ne cherchons pas à comprendre comment raisonnent ces gens étranges… Pour enculer les mouches (à défaut d’autre chose ; il faut choisir : taper ses chroniques jusqu’à tard dans la nuit ou accomplir son devoir conjugal…) un des titres de ce CD de compagnie, “My own private Altamont“, manque à l’appel. On le retrouvera de toute façon sur “This is class war“… Quoique dans une version différente il me semble.
Milligram donc. Un nom parfaitement choisi pour un groupe aussi heavy. Je n’irais pas jusqu’à dire que ces vétérans de Boston ont réinventé le rock, mais ils l’ont en tout cas pas mal dépoussiéré. Titres courts, riffs « putain mais oui, comment j’y ai jamais pensé ?!!! », même les solos ne sont pas chiants.
A l’origine du groupe, deux types. Jonah Jenkins, rescapé d’Only Living Witness, bon groupe mais définitivement trop métôl pour moi, et de Miltown monté en même temps que Milligram et qui a sorti un ou deux 7“ chez Hydra head avant de se saborder suite à des embrouilles avec une major pour un album jamais sorti, enregistré par Toby Wright (Korn, Queensrÿche, Metallica et j’en passe) que Jenkins a qualifié de « à chier » avant de tout plaquer. Et Darryl Sheppard, ancien de Roadsaw ayant fait un passage dans Slapshot. Voilà rapidement pour l’histoire.
Quid du disque ?
Pour faire simple, tu prends l’archétype du groupe stoner-rock, et tu rajoutes «plus». Titres plus courts, plus de distortion, batteur qui tape plus fort, basse plus profonde, voix cent fois plus mieux. Ouais, ce mec sait chanter comme pas deux, ça devait frissonner dans les culottes des filles…
Sept compos donc, avec juste une baisse sur “Inri“ un peu inférieur aux autres, additionnées de deux inédits du copain-CD, plus punks, qui annoncent la suite : les reprises qui tuent. Milligram excellait à ce jeu-là, égalant quasiment à chaque fois les originaux. Jenkins possède des talents d’imitateur assez bluffants : deux reprises des Misfits avec un Glen Danzig plus vrai que nature et deux autres de Black Flag, dont une putain de version de “Jealous Again“ où Sheppard retrouve le jeu de Greg Ginn sans pour autant tomber dans le note à note. Encore une ? Allez, un petit Fear pour terminer, anecdotique mais je suis assez content de voir que ce groupe n’a pas sombré dans l’oubli. Contrairement au type complètement allumé que l’on entend ensuite pendant cinq bonnes minutes, déblatérer sur le diable, le Mal, le black metal, le death metal et toutes ces sortes de choses…
Ah tiens, en parlant de musique du diable, une autre image me vient : en fait Milligram jouait du stoner auquel il avait enlevé toute la gentillesse pour la remplacer par la crasse, la méchanceté, la vulgarité et la rudesse du sludge.
Bon, tout ça reste assez propret comparé à l’album qui allait suivre, mais ça a été à l’époque une bonne petite gifle dans ma gueule de fils de pute.
Review
(Exclaim.ca)
Milligram possesses a sound instantly reminiscent of a more up-tempo Kyuss, yet substantially deeper than the legions of imitators that have sprung up in their wake. Milligram's depth lies in their inherent understanding of fuzzed-out, stripped-down rock'n'roll. And considering the pedigree of their line-up (members have served in Stompbox, Slapshot and Only Living Witness), this isn't that surprising. Lead by the phenomenal vocal talents of one Jonah Jenkins (some may remember him from his days in Only Living Witness and Miltown), Milligram combines the fuzzy rock'n'roll with catchy choruses, Jenkins wailing, innumerable wah-drenched guitar solos and a simple reliance on the verse-chorus-verse aesthetic. While it isn't groundbreaking, when it works (and it does work) it is still powerful. Tracks like the MC5 on amphetamines "After the Riot," the groovier "Inri" and opener "Nipplemountain Clampdown" showcase Milligram's ability at interjecting life into a style all too often delivered devoid of any real emotion or competency. A divergence from Milligram's collective past it may be, but Hello Motherfucker! sure manages to rock like one.
Rapidshare
pwd=http://shybeast.blogspot.com
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