(Spirit-Of-Metal.com)
Headcharger, groupe de Normands de Caen, revient à la charge avec encore une fois une musique bien Rock n' Roll et qui sonne pas mal comme celle des sudistes des States of America. Vous me direz, rien d'original là-dedans, ça va encore être un truc du genre Pantera, Down, Black Label Society, etc. Le genre de truc qui aurait très bien pu coller à la B.O de "Boulevard de la Mort" ou "Kill Bill" si c'était sorti à la même période.
Yep, c'est pas tout à fait faux pour une bonne raison : ça groove bien durant cette bonne heure plus Rock que Metal, ça donne envie de taper du pied en se descendant une bonne bouteille grâce à certains des titres bien énergiques comme "Would You", avec ses excellents passages à l'harmonica ou encore "I Hate Myself and i Want You Back". Mais le groupe sait quand même mettre un peu de piment dans cet album, s'éloignant largement des groupes cités plus haut. Il rajoute des petits plus qui font la différence, comme le chant qui peut être aussi bien vindicatif que plus clair et posé pour certains titres d'ambiance comme "Something Someone", "Harvey Keitel's Syndrom ", rappelant Alice in Chains ou Lynrid Skynrid. On retrouve aussi de bons soli purement Rock n' Roll qui rajoutent encore cette impression d'être à l'écoute d'un groupe "made in USA".
Surement que Alan Douches n'y est pas pour rien là-dedans, celui-ci ayant masterisé le cd ! Basse vrombissante comme une vieille mustang, guitares bien groovy au son saturé mais sans excès et un chant bien présent, voilà une recette appliquée à la lettre et avec brio par monsieur au West West Side. Headcharger nous démontre avec ce nouvel album que le groupe monte en puissance et efficacité ; c'est plutôt "hot" et ça donne bien envie de les retrouver sur scène avec une bonne bière fraîche à la main !
(MusicWaves.fr)
Dès le premier morceau le décor est planté avec une musique bien bourrine qui s’appuie sur des guitares au son bien gras et crade et sur un chant éructé avec conviction. Malheureusement, les morceaux défilent sans susciter un intérêt débordant. Ceux-ci ne sont pas mauvais, même pas désagréables, ils sont simplement un peu quelconques.
Et puis à partir de la doublette « Breathe In » / « Breathe Out » les choses changent. L’intro à la guitare sèche annonce un morceau bien plus en place et bien plus efficace que ses devanciers, du fait notamment d’un bien meilleur équilibre entre mélodie et brutalité. Et les bonnes surprises ne font que commencer. Suit en effet, « Harvey Keitel’s Syndrom », un mid tempo faisant office de respiration qui intervient judicieusement et qui confirme le changement d'état d’esprit du disque. « Would You » avec son harmonica très Southern poursuit dans cette direction en apportant son lot de diversité grâce à son rythme Boogie. Si la thématique est toujours à la brutalité, les formes que prennent celle-ci se font bien plus variées et intéressantes.
Et même lorsque les hostilités reprennent réellement, à partir de « 1000 Tides », c’est de la plus belle manière qui soit. Ainsi ce titre est entrainant au diable et surtout doté de très belles lignes de chant. Sans sombrer dans la démonstration vocale, Seb (chant) se montre très habile pour ce qui est de doser puissance et mélodie. La violence monte encore d’un cran avec le brutal « The Invention Of Solitude ». Si ce n’est un break « Rock ‘n Roll » du meilleur effet, ce titre ne fait vraiment dans la fioriture.
« The Gambler » et « Be My Betty Page » confirment les bonnes dispositions du groupe en s’avérant être de redoutables morceaux regorgeant de riffs bien pesants qui donnent une sensibilité « Stoner » à la musique de HEADCHARGER. Toute la fin de l’album est marquée du même sceau de la réussite, à l’exception de « Something Someone » qui est massacré par un son désolant (bruissements, sautes de son, variations de volume…). Cela est bien dommage car ce morceau représente une autre tentative d’ouverture du groupe, une sorte de croisement entre DEPECHE MODE, MASTER OF REALITY et TOOL, qui avait tout pour être un des points d’orgues de ce disque.
Au final, nous avons là un album qui parvient à faire oublier le côté très dispensable de ses premiers morceaux et qui dévoile un groupe parvenu à concilier de très belle manière des sonorités et des structures très « Old school » et des ambiances variées. Les fans de Rock ‘N Roll très brutal devraient se régaler.
(portail.free.fr)
La France n’a plus à rougir en matière de gros son. Et ça, on le doit à des groupes du calibre d’Headcharger. Confirmation avec “The End Starts Here”.
Il y a deux ans, Headcharger sortait la tête de l’underground avec l’ébouriffant “Watch the Sun”, un deuxième album cataclysmique qui mêlait les influences metalcore des Normands avec une touche sablonneuse héritée de ce bon vieux rock’n’roll ricain. Au final, le groupe nous expédiait une bastos en pleine tête et ceux qui ont été touché par cette salve diabolique ne s’en sont toujours pas remis. Aujourd’hui, la Mustang décapotable du combo roule encore un peu plus loin sur cette désertique highway US. Car si les bases hardcore sont toujours là, ça groove du début à la fin à la manière d’un Lynyrd Skynyrd des grands jours, allant même jusqu’à nous offrir quelques belles parties bien sleazy à l’harmonica. Le ton général est stoner et les grosses guitares sont en adéquation avec ce chant écorché au Jack Daniel’s. Pourtant, la mélodie perceptible sur l’opus précédent est poussée encore plus loin dans ses retranchements, notamment sur l’excellent “Without A Nation”, sans toutefois recourir à des mièvreries putassières. Ça pue le rock’n’roll gras et nerveux du début à la fin, mais ça blast avec finesse rappelant régulièrement Alice In Chains (à l’image du titre éponyme). Headcharger a aussi soigné l’ouvrage en calant quelques belles petites intro par-ci par-là, renforçant une cohérence qui avait jusqu’alors été quelque peu malmenée. Rien à redire, si ce n’est que nous aimerions croiser un peu plus de groupes de ce niveau dans l’hexagone. Une belle pièce qui, espérons le, apportera enfin la reconnaissance à Headcharger.
From the first song the stage is set with a good music buggers based on a fat and crease guitar sound and vocals belched with conviction. Unfortunately, tracks without an overflowing interest. They are not bad, even not unpleasant, they are just a few voters.
And then from the doublets "Breathe In" / "Breathe Out" things change. The intro on acoustic guitar announces a track more established and more efficient than its predecessors, mainly because a much better balance between melody and brutality. And the surprises are just beginning. Suit an "Harvey Keitel's Syndrome" effect, a mid tempo acting as a breathing intervening appropriately and that confirms the change of mindset on the disc. "Would You" with his very Southern harmonica continues in this direction and provides its share of diversity through its Boogie rhythm. If the theme is always the brutality, the forms it takes are far more varied and interesting.
Even when hostilities resumed really, from "1000 Tides", it is with the most beautiful manner. Thus this title is hell catchy with pretty beautiful vocal parts. Without lapsing into vocal demonstration, Seb (vocals) is very clever for balancing melody and power. Violence rises another notch with the brutal "The Invention of Solitude." Apart a huge "Rock 'n Roll" break, this title is not really in the frills.
"The Gambler" and "Be My Betty Page" show the good intentions provided by the band and are formidable tracks full of heavy riffs that give good "Stoner" sensitivity to HEADCHARGER's music . The whole end of the album is marked with the same seal of success, with the exception of "Something Someone" who is murdered by his bas sound (rustling, souns swings, changes in volume ...). This is unfortunate because this piece is another opening attempt from the band, a kind of crossover between DEPECHE MODE, MASTER OF REALITY and TOOL, and had everything to be one of the highlights of this disc.
Finally, we have here an album that manages to overshadow the very dispensable part (the first songs) and reveals a band that managed to combine in a very nice way some sounds and structures very "Old School" and some really varied atmospheres. All fans of really brutal Rock 'N Roll should enjoy.
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