(HeavySoundSystem.net)
Après le démarrage d'une carrière sur les chapeaux de roues en 2008, nul doute que AIRBOURNE est attendu de pied ferme pour la suite au très réussi RUNNIN' WILD. Deux ans plus tard, NO GUTS, NO GLORY lui succède enfin !
Et quoi de neuf du côté des frères JOEL et RYAN ? Rien ou si peu ! Pourquoi changer une formule gagnante ? Une formule qui produit un Rock basique mais tellement apprécié car direct ! N'est-ce d'ailleurs pas cela qui a fait le succès d'un AC/DC ? Bien, oui nous y voilà ! La comparaison est évidemment inévitable et le quatuor aurait tord de se priver encore de quelques gimmicks pris au passage chez leurs confrères et compatriotes ! J'irai même plus loin ! Vous retrouverez chez AIRBOURNE ce qu'AC/DC ne vous donne plus guère depuis qu'il adhère au mid-tempo : l'énergie et l'entrain d'un Rock électrique mordant et remuant (BORN TO KILL, RAISE THE FLAG, IT AIN'T OVER TIL IT'S OVER) !
Sans tomber dans le plagiat ou la parodie, AIRBOURNE appose sa signature avec des titres originaux propres à devenir des hits et classiques du groupe tels Blonde, Bad and Beautiful - Bottom of the Well - White Line Fever - Steel Town...
Ce deuxième essai de AIRBOURNE est une réussite. Un VRAI Hard Rocker se doit d'acheter NO GUTS, NO GLORY ! (Je m'empresse de commander la version collector aux cinq bonus !)
Tant ce genre de groupe reprendra le flambeau pour nous faire encore et encore vibrer, nous pourrons hurler : "Long live Rock'n'Roll !".
(Metal-Impact.com)
Après un premier album très prometteur, il était sur que les australiens d’AIRBOURNE allaient être attendus au tournant. Allaient ils rééditer l’exploit de Runnin’ Wild, qui leur valut moult couvertures de magazines à grand tirage, une place d’honneur dans les festivals, et autres honneurs résolument mérités ?
Rien n’était moins sur, et alors que ce No Guts, No Glory s’apprête à envahir les bacs, et que les 4 fils de kangourous ont la bave aux lèvres en attendant la tournée à venir, il va falloir résumer la situation, et très clairement…
La question est simple : vous avez des burnes grosses comment ?
Parce que celles de la bande à Joël sont énormes, genre compète de pastèques à Melbourne, de celles qu’on assèche pas à moins de les pomper à 60 lèvres simultanément !
Alors si vous êtes prêts à en avoir la bouche pleine, et à en recevoir plein la face par une éjaculation qui ferait rougir de honte Rocco lui-même, mangez-vous ce No Guts, No Glory bien profond dans les gencives !!
Non, ça n’est pas qu’un vulgaire album, c’est un monumental coup de pied au cul, comme on a besoin d’en prendre une fois de temps en temps pour que le coxis ne s’endorme pas. C’est une succession de rocks purs, simples, carrés, that just kick some asses !!!
Comme me le confiait Joël lors d’une récente interview, lorsque AIRBOURNE enregistre une compo en studio, il ne pense qu’à une chose, l’impact que celle-ci aura en live. Et les riffs trop faibles ou pas assez fédérateurs, hop, à la poubelle !!
Donc du coup, même avec 13 titres au compteur, y’a rien à jeter ! Parce que les gus vont à l’essentiel, la rythmique sauvage, la guitare qui fait des ravages, et le chant qui inonde toutes les plages ! Ecoutez pour voir « Born To Kill », le titre d’ouverture, et dites vous que si les pauvres marines US avaient balancé une telle sauce au Vietnam, le conflit aurait été réglé en trois minutes trente !
Mais les hymnes, je pourrais tous vous les citer, parce qu’il n’y a que ça sur ce skeud ! Alors certes, on oscille constamment entre up tempo et binaire bien wild, pas de ballade, pas le temps de saucer la salade ! Mais comme ils le chantent si bien, « No way but the hard way, so get used to it ! ».
« Blonde, Bad and Beautiful », ça tue, c’est crad. « Raise The Flag », ça filerait la trique à un vieux sergent de la 3ème DB et sans viagra ! « White Line Fever » ne doit rien à Lemmy, mais pourrait lui en remontrer genre virée diabolique avec 12 gonzesses qu’on nique. « It Ain’t Over Til It’s Over » aurait fait trembler feu Joey RAMONE sur la scène même du CBGB, ça va tellement vite que même Jello BIAFRA aurait eu mal à la tête !
« Steel Town », c’est la fille cachée de « T.N.T », mais bien bâtarde, avec la croûte sur les genoux à force de sucer tout ce qui bouge. « Armed And Dangerous », c’est lourd, c’est poisseux, comme les cheveux d’une groupie qui aurait satisfait tous les vœux, quant à « Back On The Bottle », c’est plus qu’une chanson, c’est une profession de foi !
Alors oui, je sais ce que vous allez me dire, C’est évident, et je l’attends. AC/DC n’est ce pas ? Du pillage en bonne et due forme ?
C’est pas faux, mais terriblement réducteur. Je préfère dire qu’AIRBOURNE a retenu le meilleur d’Angus & Co, et l’a mixé avec la quintessence de KIX.
Qu’ils ont bien retenu la leçon du riff mortel, et qu’ils la récitent maintenant en dépassant parfois le maître. Et puis franchement, le cerveau cramé par la 30ème binouze de la soirée, le froc en vrac, quand vous vous retrouverez face à eux on stage, prêt à vous éclater les esgourdes avec deux trois chansons bien lourdes, vous chercherez vraiment à savoir si tel ou tel riff vient de « Whole Lotta Rosie » ou « Back In Black » ?
Non, vous hurlerez à pleins poumons avec vos gentils voisins, et vous irez, une fois le set fini, vomir un peu plus loin.
La musique parfois, c’est juste une affaire de couilles !!!
(Musique.sfr.fr)
Le climat favorable engendré par le retour annoncé d’AC/DC avec Black Ice en 2008 a naturellement profité à Airbourne, mais ce n’est pas la seule raison du succès de Running Wild. Il faut admettre qu’il était ébouriffant. Alors qu’en est-il de ce No Guts. No Glory. dont le titre évoque, à une variation typographique près, la pièce maîtresse de Molly Hatchet ? Eh bien, il tape encore plus fort — la preuve que la réputation grandissante d’Airbourne n’est nullement usurpée !
Il serait très exagéré de vouloir reléguer Airbourne au rang de simple clone d’AC/DC, mais cette formule offre l’indéniable avantage de situer précisément le groupe en peu de mots. Reste que No Guts. No Glory — tout comme Running Wild avant lui — n’a rien d’une copie servile. Si l’on voulait faire un peu de provoc’ de bas étage, on pourrait même avancer qu’Airbourne est une version optimisée d’AC/DC. Évidemment, Airbourne n’a ni l’imposante stature d’AC/DC, ni son sens du riff imparable résultant de ses trente-sept ans de carrière. Cela viendra peut-être un jour et on ne peut que lui souhaiter de connaître la même longévité exceptionnelle, mais il est trop tôt pour le dire. En revanche, Airbourne a pour lui la fougue de la jeunesse (relative, certes) et c’est particulièrement flagrant sur les titres les plus rapides comme Raise The Flag, It Ain’t Over Till It’s Over, Armed And Dangerous (sur la fin seulement, mais quelle fin !) ou Back On The Bottle, sur lesquels plane l’ombre d’un autre groupe mythique : Rose Tattoo. No Guts. No Glory. n’est que le deuxième album studio d’Airbourne (l'EP autoproduit Ready To Rock, sorti en 2004, n’ayant jamais été exporté) et il atteste déjà d’une remarquable maîtrise de la composition. Pour peu que vous ne soyez pas insensibles au hard rock’n’roll made in Australia, on vous met au défi de ne pas taper du pied d’un bout à l’autre !
(Guardian.co.uk)
No Guts. No Glory. is the most consistent AC/DC album in the 30 years since Back in Black. It's not actually by AC/DC, of course, but so perfect is Airbourne's recreation of their Australian forefathers' modus operandi that you'd never know the difference. It's a little bit faster at times, and Joel O'Keefe tends not to temper his scream to the sinister gurgle required at some points on most AC/DC records, but that's as far as the differences go. Lyrically its's trite – rock'n'roll will never die at one point; a few minutes later it will never change – and as cheerfully innuendo-laden as their inspirations: one suspects Chewin' the Fat is not about gossiping, just as AC/DC's Beating Around the Bush was not about circumlocutory conversation. But a record like this stands or falls by the guitar riffs, and there's no gainsaying the ludicrous, joyful power of the crashing Gibson SGs at work here.
(AltSounds.com)
“Ooooohhhh yeaahhhhhhhhh, commmeee onnn!”
Possibly the best intro to an Airbourne album and that whole vocal phrasing represents every band that Airbourne model themselves on. From the first time I Airbourne in Kerrang a few years back, I was never sure whether I was supposed to be taking them seriously, or whether they were an all out rock n’ roll tribute act at its best. To quote a bit of background to "No Guts, No Glory"'s creation, ‘Instead of sleeping every night in a comfortable hotel room bed on the label’s dime, the band actually slept in the studio, taking inspiration from Bruce Springsteen and his E Street Band, who were known to live in the studio until an album was completed.’ Well, that really is taking your love for musical idols too seriously. Sounds cool, but let’s be honest, we couldn’t care less where they slept, as long as the music is worthy.
"No Guts, No Glory" contains more riffs then you can shake a hair-metal stick at. Catchy choruses such as ‘Blonde, Bad and Beautiful’ tell the tale of a girl who is... you’ve guess it ‘Blonde, Bad and oh so Beautiful.' On the plus side, Airbourne could never be accused of being difficult to understand and I’ve got a pretty soild idea already about what each song is about. A game I began to play whilst hearing "No Guts, No Glory" was to read the track name and guess not only how many times it was repeated, but how soon I’d hear it mentioned. ‘Raise The Flag’ does a damn good job of taking the crown for most mentions in under three and a half minutes, hitting what I believe was 21 although, after counting the first time I didn’t have the heart to play it again and recount.
Airbourne are a brilliant laugh and I take them on face value. I’m not after a reinvention of the wheel or something spectacular, I just want a band who give me a bit of AC/DC and deliver it in ‘cock-rock’ fashion, with more bells and whistles than necessary. I’m not sure if Airbourne have resorted to wearing spandex yet or not, but ideally it would be nice to avoid ‘The Darkness’ route and keep some credibility. Forums love to brand these guys as ‘cock-rock’ with some people omitting the word rock, but I loved listening to "No Guts, No Glory." Not only did I get over half an hour of pure head-banging entertainment, but I also honed my mathematical skills and considered what other games I might try adopting on future listens.
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